Kalyesta
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Kalyesta, ce contient où réside l'immense Empire Seryalae. Mais il existe également des Royaumes indépendant de l'Empire, des tensions existes entre les peuples, le monde est sur le point de changer, mais quel sera votre rôle dans ce changement ?
 
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 Histoire d'un Ange, qui passera de Pureté à Souillure, d'Amour à Haine, de Bonheur à Souffrance...

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Freya Lunacy
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Freya Lunacy


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Histoire d'un Ange, qui passera de Pureté à Souillure, d'Amour à Haine, de Bonheur à Souffrance... Empty
MessageSujet: Histoire d'un Ange, qui passera de Pureté à Souillure, d'Amour à Haine, de Bonheur à Souffrance...   Histoire d'un Ange, qui passera de Pureté à Souillure, d'Amour à Haine, de Bonheur à Souffrance... EmptyJeu 26 Juil - 18:22

Je viens de retrouver un DÉBUT d'histoire que j'avais écris. Heum...bon... Rares seront ceux qui auront le courage de tout lire, mais peu importe ! cheers

[Partie 1]

Histoire d'un Ange, qui passera de Pureté à Souillure, d'Amour à Haine, de Bonheur à Souffrance... 397490_2206551463836_1215333327_n
Spoiler:

L'histoire relate un passage de la vie de Ciel Phantomhive, un jeune orphelin de douze ans qui vit dans un somptueux manoir à l'écart de la ville de Londres, avec son majordome Sebastian Michaelis. La vie banale d'un Comte intensément riche ne serait pas drôle à raconter, si il n'y avait pas quelques malheurs pour la pimenter. Pour le jeune Ciel, encore pur et saint, tout commencera ce fameux jour où il est tombé malade...

C'était un hiver assez rude en Angleterre. Les jardins du comte étaient ensevelis sous la neige, pure et immaculée. Le jour se levait à peine, quand le majordome de la maison Phantomhive entra dans la chambre de son jeune maître. Il avait amené avec lui, un chariot sur lequel étaient posés une tasse de thé « Earl Grey » ainsi que des scones, du pain chaud et de la confiture. Le majordome ouvrit les rideaux de velours bleus, laissant la lumièredu « presque jour » caresser le visage du maître endormi. Alors, il se pencha sur celui-ci et murmura d'une voix doucereuse :
« Jeune Maître, il est l'heure de vous lever. »
...Les secondes passèrent, sans que le jeune Ciel Phantomhive daigne ouvrir les yeux.Comme si il était...MORT ?! Affolé à l'idée de perdre son maître, Sebastian posa une main contre le torse de celui-ci pour vérifier son pouls.
« Votre pouls est faible, maître... Seriez vous malade ? », s'interrogea Sebastian.
Doucement, Ciel ouvrit les yeux en laissant échapper une petite plainte. Ses prunelles bleus se posèrent dans celles de son majordome, lui disant alors :
« Sebastian...j'ai chaud. »
*Un coup de chaleur ? Voilà donc ce dont souffre mon tendre maître ?* , pensa Sebastian. Il répondit alors :
« Je vais vous chercher de quoi vous rafraîchir, et appeler un médecin. Vous devez, sans aucuns doutes, être malade.
-Malade ? Ah...ça non ! Je ne suis PAS malade ! Je ne PEUX PAS être malade ! Allons Sebastian, comment peux tu douter de moi ainsi ? »
A ces mots, Ciel se leva de son lit. Mais bien vite, il remarqua que tout lui tournait, et que les forces lui manquaient pour marcher. Cependant, il ne laissa rien paraître et se redressa le plus fièrement possible. Après tout, il était comte.Le majordome, amusé de voir son maître aussi fière qu'un paon, mais aussi faible qu'une chenille se recula alors jusqu'à être contre la porte. Sur un ton de défi, il dit à son jeune maître :
« Si vous parvenez à avancer jusqu'à moi, sans tomber, alors je renoncerais à l'idée que vous soyez malade. Si il en est autrement, alors j'appellerais un médecin et vous resterez cloué à votre lit. Nous sommes d'accords ?
-Non mais ! Pour qui te prends tu ? Idiot ! ....Je vais te montrer que tout va bien ! »
*Tout va bien ? Tsss... A tous les coups je vais tomber, me ridiculiser devant ce maudit démon de majordome, et rester cloué dans ce lit toute la journée ! *, se dit Ciel. Il commença alors à avancer, les jambes tremblantes, le souffle presque coupé à cause des efforts surhumains qu'il devait déployer à chaque mouvement. Sebastian, qui ne perdait pas une miette de ce spectacle s'attendait à voir tomber Ciel à chaque instant. Un pas...deux pas.... Il n'y en eut pas de troisième, car le comte perdit l'équilibre et bascula en avant. D'un mouvement vif, Sebastian le rattrapa dans ses bras pour ne pas qu'il tombe. Le temps semblait alors s'être figé, au plus grand bonheur du majordome qui avait le plaisir de serrer son tendre maître contre lui. Il murmura alors :
« Jeune maître...vous êtes tombé.
-J...je sais ! I-idiot !
-Je vais appeler le médecin... Vous, vous resterez ici.»
Sebastian porta alors son maître et le déposa délicatement sur son lit. Il lança un bref regard au chariot contenant le petit déjeuner et soupira légèrement. Le jeune maître n'allait sûrement pas manger dans l'état où il était. Le majordome noir sortit alors de la chambre, emmenant avec lui son chariot. Se retrouvant alors seul, Ciel s'interrogea sur l'activité de son coeur qui s'était faite plus rapide au moment ou Sebastian l'étreignait.
*La maladie...sans doute...* se dit-il avant de fermer les yeux.*

Ayant déjà appelé le médecin, Sebastian commença à nettoyer la vaisselle utilisée pour le petit déjeuner du Comte. Inquiet pour Ciel, il laissa échapper la tasse en porcelaine qui se brisa au sol dans un fracas presque imperceptible pour un Démon occupé à se faire du mourron pour son tendre maître.
[Il faut préciser que, Sebastian Michaelis, est fou amoureux du jeune Ciel. Un Démon amoureux d'un humain, pathétique n'est ce pas ? Mais que voulez vous ! L'Innocence et les Tourments de son maître auront suffit à conquérir son coeur. Bien entendu, Ciel ignore tout. Sinon cela ne serait pas amusant...]
Le médecin finit par arriver, et on diagnostiqua à Ciel un petit « rhume » accompagné de simple fièvre sans grave danger.
Sebastian s'apprétait donc à repartir en cuisine, quand soudain la voix de Ciel l'appela :
« Sebastian...restes avec moi je t'en prie...ne me laisses pas seul... »
Le majordome fut surpris d'entendre ces mots. On aurait presque dit que son maître l'implorait de ne pas le laisser. Ne voulant pas laisser passer cette occasion en or, Sebastian fit demi tour et alla s'installer au bord du lit du maître.
« Je suis là, jeune maître... », murmura Sebastian en passant une de ses mains gantés sur la joue de Ciel.A sa grande surprise, le maître se laissait docilement faire. Sebastian retira alors ses gants blancs, les posa sur la table de chevet, puis caressa de nouveau le visage du maître. Il ressentit alors la douce chaleur humaine de celui-ci sur sa peau glacée de démon.
« Sebastian...j'ai...chaud.... », souffla alors Ciel, commençant à défaire les boutons de sa chemise de nuit.Vous vous doutez bien que ce genre de chose provoqua dans la tête du démon, une effusion d'idées perverses plus farfelues les unes que les autres. Il prit alors les poignets de son maître pour l'empêcher de se deshabiller.
« Maître ! Si...si vous vous deshabillez, vous risquez d'avoir froid soudainement ! Alors...ne faites ...rien...! » Sa voix tremblait, tandis que ses yeux se baladaient sur le corps presque nu de l'enfant malade. Sa Raison avait du mal à le retenir, il avait envie...Oh oui, il avait envie de son maître, et l'occasion était parfaite. Trop Faible pour se défendre, trop fiévreux pour prendre conscience de se qui se passerait....Si Sebastian décidait de prendre son maître là tout de suite, celui-ci se laisserait faire et aurait tout oublié le lendemain.
*L'occasion...si...tentante..... Le Maître....si...envoûtant....! *, c'était une véritable apocalypse dans l'esprit du démon. * Son corps...juste son corps....* , Sébastian passait ses mains le long du torse de Ciel qui se laissait faire à nouveau. L'excitation le faisait trembler, tandis que son coeur s'emballait. Comment était ce possible ? Comment un humain pouvait il faire autant d'effet à un démon ?...
Les secondes passaient, Ciel regardait son majordome droit dans les yeux sans comprendre les intentions de celui-ci. Il avait toujours autant chaud, bien que les mains froides de Sebastian sur son corps lui procuraient quelques frissons de fraicheur. L'aura de perversion du démon sembla alors s'étendre jusqu'à en toucher Ciel. Celui-ci se redressa brusquement, haletant à cause de la fièvre. Etant alors plus proche de Sebastian, son souffle se mêlait à celui du majordome qui brûlait -non pas de fièvre- mais de désir.
La seconde qui suivir eut pour effet de briser les chaînes du démon qui n'en pouvait plus de se retenir.Il prit doucement le visage du maître entre ses mains et déposa ses lèvres contre les siennes. Etant alors envahit par un incendie de passion, il fit basculer Ciel en arrière pour l'allonger de nouveau, intensifiant avec ardeur le baiser. Sans rien comprendre une fois de plus, Ciel ferma les yeux en se laissant embrasser, sans rien faire. Sebastian traduit alors la soumission de son maître par un « feu vert » qui lui donnait le droit de lui faire tout ce dont il voulait...A commencer par assouvir ses fantasmes les plus fous.
Ravagé par le désir, le démon commença alors à couvrir de baisers chaques parcelles du corps de son tendre maître. Chaques baisers étaient comme une brûlure qui intensifiait la fièvre du pauvre humain qui n'en pouvait plus,et qui finit bêtement par tourner de l'oeil.
Sebastian mit un certain temps avant de se rendre compte que son maître avait perdut connaissance. L'inquiétude chassa alors le désir en lui. Il se rendit alors compte de ce qu'il venait de faire. Il regarda attentivement son maître, si pur...avant de se mettre à pleurer, honteux de ce qu'il venait de se passer. Comment un démon pouvait il pleurer ?

Peu importe. Ce qu'il faut retenir de cet épisode, c'est que notre jeune Ciel a fait pleuré un homme qui l'aime. Et, vous remarquerez au fil de l'histoire, que Ciel en fera pleurer beaucoup d'autres. Bien entendu, dans ce passage, Ciel est ''innocent, gentil [...]...''.
Il faut également noter que, Ciel ne ressens absolument rien pour Sebastian. Rien de rien. Il se peut donc que son coeur soit conquéris par un autre que notre Diable de Majordome. C'est bien entendu, ce qu'il va se passer... Et cela sera le début des ennuis.

[PARTIE 2]

Histoire d'un Ange, qui passera de Pureté à Souillure, d'Amour à Haine, de Bonheur à Souffrance... 399990_2211438186001_1815377207_n

Dans cette suite, l'arrivée d'un nouveau personnage risque de bouleverser l'histoire. En bien ? En mal ? Ce sera à vous de voir...

Pour le jeune Ciel Phantomhive, la vie ne lui avait jamais parut aussi ...étrange. En effet, depuis ce fameux jour où il avait été malade, son majordome se permettait de plus en plus de choses. Par exemple, c'était devenu une habitude que, chaque matin, Sebastian réveille le maître par un doux baiser où encore que le jeune maître partage son bain avec son majordome Bien sûre, celui-ci ne protestait pas. Il ne comprenait pas non plus pourquoi les choses avaient ainsi changées. Mais peu importe, car il finit par s'habituer à ce nouveau “train de vie”...

La vie au manoir était bien calme depuis quelques temps. Le jardinier commençait enfin à s'occuper des rosiers blancs tant appréciés du maître. La servante, elle, faisait briller les nouveaux services à thé directement importés de Chine. Pluton, le chien de garde -assez spécial, ma foi...- s'était abstenu de brûler tout ce qu'il voyait. Le cuisinier s'était même résolu à cuisiner une fois par semaine. (Un exploit...)En bref, tout allait bien !
Ciel était installé à son bureau, examinant de près les rapports concernant ses usines de confiseries en Inde. Pour une fois, le calme règnait au manoir,et donc, il pouvait travailler à sa guise tout en dégustant une sublime “Forêt Noire”, préparée par Sebastian. D'ailleurs, il ne se passa pas une minute avant que celui-ci n'entre dans le bureau.
“Ne t'ai je donc jamais dit de frapper avant d'entrer, Sebastian ?” , demanda Ciel sans lâcher ses papiers des yeux. Le majordome déposa alors, en silence, un plateau sur le bureau. Dessus, était posée une lettre fermée à la cire, sur laquelle avait été frappé un sceau aux armoiries représentant des araignées. Intrigué, Ciel prit l'enveloppe avant de l'ouvrir et de saisir la lettre qu'elle contenait. Il l'a parcourut brievement du regards...
*Une invitation au manoir des Trancy ? Voilà qui pourrait être intéressant.... Cependant, si j'y vais avec mon majordome, cela risque de faire...suspect. Le maître de la famille Trancy sera sans doute sur ses gardes. Après tout... * pensa Ciel.
“-Qu'est ce donc, Monsieur ?” interrogea Sebastian.
“-Rien. Une invitation auquelle je ne répondrais pas. Tu peux disposer, Sebastian.
-Bien, Monsieur.”
Le Majordome sortit donc, sans demander davantage de précisions.Bien entendu, Ciel avait l'intention de répondre à l'invitation, seulement , il voulait y aller SEUL. Par chance, le manoir des Trancy était tout proche, il pourrait donc s'y rendre à pied sans se faire remarquer avec une callèche. Après quelques minutes de réflexions, il se leva de sa chaise et sortit discrètement de son bureau. Il descendit alors, à pas de loup les marches de l'escalier qui menaientt au hall. Et là, il quitta en douce la demeure avant de s'élancer vers le manoir des Trancy.
Il finit par arriver devant l'imposant manoir, et avança vers le seuil de la porte avant de frapper à celle-ci. Il n'eut pas à attendre longtemps, car un Majordome aux cheveux noirs et aux yeux dorés ouvrit la porte. Il portait des lunettes, et les rajusta juste avant de parler.
“Je suppose que vous êtes le Comte Phantomhive... Mon maître ne s'attendait sans doute pas à vous voir arriver si vite...Et seul, qui plus est.
-Je me contrefiche des attentes de ton Maître.”, rétorqua Ciel avant d'entrer sans gêne dans la demeure. Le majordome passa alors sa langue sur ses lèvres, et referma la porte. Il y eut un bref silence pendant lequel Ciel observait attentivement la décoration intérieure...ainsi que les multiples araignées qui siègeaient un peu partout dans la pièce. Une voix se fit alors entendre...
“CIEL PHANTOMHIVE !!!!”
Un jeune garçon (14 ans environs...) blonds aux yeux bleus arriva en courant, comme sortit de nul part, et se jeta sur Ciel qui bascula alors en arrière. Le garçon blond resta alors sur Ciel, lui tenant même les épaules pour l'empêcher de se redresser.
“HAAA ! MAIS LACHEZ MOI !”, hurla Ciel.
“Allons allons, Ciel Phantomhive...est ce une façon de dire bonjour à son hôte...?”, murmura le blondinet, avec un immense sourire aux lèvres. Ciel se redressa brusquement avant de repousser son “aggresseur”. Les deux enfants se relevèrent, l'un souriant, l'autre affichant un air exaspéré.
“Je suis Aloïs Trancy, le maître des lieux ! Voici Claude mon majordome ! ...Toi tu es juste Ciel, c'est ça ?”, demanda Alois sur un ton légèrement moqueur.
“-Je suis le Comte Ciel Phantomhive !...idiot....” marmonna Ciel.
“Oh ! Claude ! Prépares donc le thé au salon ! Je sens qu'on va bien s'amuser....” . Claude s'inclina et répondit doucement :
“Oui Maître.....
-Cieluuu, suis moi au salon !”, ordonna Alois avant de prendre Ciel par le bras et de l'entraîner au salon. Celui ci ne trouva même pas le courage de râler...
Ils arrivèrent donc dans la pièce. L'endroit était plutôt chaleureux...Enfin, pas la peine de faire une description. Imaginez vous l'intérieur d'un salon, digne d'un grand Comte. Ciel s'assit alors, et Aloïs ne perdit pas un instant pour s'installer sur ses genoux.
“Héé ! Descends de là !”, ordonna Ciel. Mais Aloïs ne bougea pas pour autant, restant tranquillement installé sur les genoux du Comte Phantomhive. Il se tourna pour être face à celui ci et plongea ses yeux azurs dans ceux de Ciel.
“Ciel Phantomhive...ce que tu es beau...beau et pur... Et chanceux par dessus tout.
-Chanceux ? ...j'ai un abrutit qui me prend pour son siège, et je dois m'éstimer chanceux ?!
-L'amour...tu as l'amour, Ciel Phantomhive.... L'amour de ton majordome... Moi, Claude ne m'aime pas.”, murmura Aloïs, caressant d'une main la joue de Ciel qui ne savait pas quoi faire pour se sortir de là.Puis, sur un ton bien moqueur, Ciel dit :
“C'est sans doute que ton Claude te trouve répugnant, mon CHER Aloïs !
-Répugnant...? Mais enfin...Comment peux tu me trouver répugnant ? Je ne t'ai encore rien fait !”, répondit Aloïs avec beaucoup d'amusement.
*ENCORE rien fait ? Qu'est ce qu'il me veut à la fin celui là ?! *; pensa donc Ciel. Alois s'amusa alors à remuer son bassin contre celui de Ciel, lançant d'une voix provocante
“C'est...répugnant...ça ?
-AH ! Mais arrête !!!”, hurla Ciel, qui, était devenu aussi rouge qu'une tomate. Il repoussa avec violence Aloïs, qui, bascula en arrière en se cognant la tête au coin de la table basse. Il commença alors à hurler de douleur, parvenant même à verser quelques larmes. Surpris, Ciel se releva du fauteuil et se mit aux côtés de Aloïs.
“-Hé...! Tout va bien ?! ...je...je ne voulais pas...enfin...” Les cris du blondinet se faisaient plus forts, tandis que Ciel commençait à paniquer. Soudain, Aloïs cessa de pleurer et, profitant que Ciel s'était mis accroupis pour lui venir en aide, il se jeta sur lui pour le faire basculer en arrière et l'immobiliser au sol à l'aide de son poids.
“Ciel Phantomhive ! Je t'ai euuuu !
-IDIOT ! LACHES MOI !”, vociférait Ciel, qui commençait à en avoir marre de se faire grimper dessus par ce sale blondinet mal élevé. Aloïs approcha son visage de celui de Ciel, sussurant alors contre ses lèvres :
“Si je t'embrasses...est ce que se sera répugnant, Cielu ?
-...ne...ne me touches pas !” ...trop tard ! Aloïs déposa ses lèvres sur celles de Ciel, l'embrassant alors avant de se relever en vitesse et de courir dans tout le salon en chantant vivement
“J'AAAAAIIIII EMBRASSEEEEEEEEEE CIEEEEEL PHANTOMHIIIIIIVE !”. Furibond, Ciel se leva et se mit à la poursuite d'Aloïs en hurlant rageusement :
“TU VAS ME LE PAYER ! ENFLURE !”.
La scène était assez drôle à voir. Le pauvre Comte Phantomhive n'arrivait pas à rattraper le Comte Trancy, qui s'amusait à voir son invité lui courir après, les joues rouges. Car oui, Ciel était rouge de honte et de gêne, de s'être fait embrassé ainsi.
“Qui a t'il Cieluu ? Tu n'appelles pas ton majordome ?! Allez ! Appelles le qu'on rigole un peu !
-Hors de question ! Je peux te règler ton compte moi même ! Pas besoin de Sebastian pour ça !
-Ah oui....? Tu en es sure ?” Aloïs s'arrêta brusquement et, profitant que Ciel soit encore dans sa course, il lui fit un merveilleux croche pied. Incapable de l'éviter, il tomba alors à plat ventre, tandis que Aloïs posa un pied sur son dos.
“Et voilà comment MOI, le grand ALOÏS TRANCY, j'ai réussis à mettre à terre, le petit Cielu ! “ Partant alors dans un grand fou rire, Aloïs regarda de haut Ciel, qui , tentait de ramper comme une chenille.
“Laisses moi partir.....IDIOT !”, ordonna Ciel, toujours soumis.... Mais Aloïs n'en bougea pas pour autant. Furieux d'être humilié ainsi, Ciel se servit d'une de ses mains pour retirer son cache-oeil, laissant alors place à son oeil marqué du sceau du contrat le liant avec Sebastian.
“Sebastian... Je t'ordonne de venir à moi ! Merei Da ! (1)”, lança Ciel sur un ton remplit de colère. Le démon majordome ne se fit pas long, et apparut sur le champs avant de sourire en voyant son maître au sol.
“Eh bien monsieur...Il semblerait que vous ne soyez pas soumis qu'à moi...!”, dit il avec un air amusé.
“Soumis ? Ciel Phantomhive est soumis à son majordome ?....M-mais...mais alors il n'y a pas que moi qui fais des choses bizarres avec mon majordome ?”, s'exclamma Aloïs, soudainement dégoûté par les dires de Sebastian. Celui ci avança alors et “ramassa” Ciel.
“Non. Contrairement à vous, Sir Trancy, le jeune maître est encore pur...et vierge.
-Vierge ?! Ciel Phantomhive est ...vierge ?!”
Aloïs semblait ne pas en revenir. Il en devint tout blanc, tellement il était déçu.
*Si MOI je ne suis plus vierge, alors comment ce maudit comte peut encore l'être ?! *, pensa t'il, fou de rage. *Oh....mais...je vais remédier à cela.... Oh que oui ! Ciel Phantomhive, bientôt tu seras à moi ! *
Ciel, qui avait préféré ignorer la conversation, regarda alors son majordome.
“Peut on partir à présent ? Je n'aime pas cet endroit. Et les araignées me répugnent.
-Oui, maître. Nous partons sur le champs... Mais la prochaine fois, evitez de laisser les portes ouvertes , si vous ne voulez pas que je saches que vous êtes partis.”, répondit Sebastian en riant doucement. Puis, le majordome et son maître prirent la sortie, laissant le comte Trancy sur place. Se retrouvant alors seul, il remarqua que Ciel avait laissé son cache-oeil au sol. Il le ramassa et commença à respirer le parfum qui s'en dégageait... C'était une douce odeur qui s'offrait à lui.
“Oh...Ciel Phantomhive...tu sens si bon... Mais maintenant que j'ai touché ce cache-oeil, il va prendre MON odeur !...Mhh...Alors comme ça tu es encore pur...? Pourtant, ton parfum est si sensuel...envoûtant.... Comment ton majordome peut il résister à l'envie de te prendre, hm ?” Il commença alors à ouvrir les boutons de sa chemise, passant le cache-oeil contre sa peau nue en laissant échapper un soupir de plaisir. “Je peux sentir...ton odeur contre ma peau nue...”. Il se laissa glisser contre le mur pour s'asseoir au sol, passant le cache-oeil entre ses jambes en rougissant. L'envie commençait à monter en lui....Et c'était bien visible. ”Ciel Phantomhive....je te veux...Je t'aurais...Je couvrirais ton corps de mes baisers...je me vautrerais dans ta chair intime...et je libérerais en toi mon poison....” Le souffle du blondinet s'accélérait, il avait alors bien collé le cache-oeil au niveau de son entre-jambe. “...tes cris résonneront dans ma chambre....tu me supplieras de recommencer....car je t'aurais fait l'amour, comme personne ne te l'auras jamais fait.”

Un monologue de la part de “l'Araignée” qui laisse comprendre ses intentions peu catholiques... Faible comme il est, on devine bien que notre jeune Ciel va être prisonnier de la toile Trancyiesque...



(1) "Merei Da ": "C'est un ordre "

Spoiler:

[PARTIE 3]

Histoire d'un Ange, qui passera de Pureté à Souillure, d'Amour à Haine, de Bonheur à Souffrance... 403842_2225977749481_2023908302_n

Spoiler:

Dans ce passage, Ciel sera surpris par les actes de son majordome qu'il croyait irréprochable. On se demandera alors si cette histoire de "cache-oeil" n'est pas qu'un prétexte pour retourner voir Aloïs et ainsi s'éloigner de Sebastian...

En plein mois de novembre, la neige tombait déjà dans les rues de Londres, tout comme dans les jardins du jeune Comte Phantomhive.,,
Ciel Phantomhive dormait encore, épuisé par sa sortie de la veille. Cela avait été plutôt humiliant de se retrouver ventre à terre face à ce vaurien d'Aloïs Trancy. Ainsi, il préférait se réfugier dans son sommeil, plutôt qu'affronter les remontrances de son majordome, Sebastian, qui n'aurait de cesse de lui rappeler que “la prochaine fois, il ne faudra pas partir seul.”. Comme tous les matins, Sebastian entra dans la chambre du jeune maître, avant de se pencher sur lui pour déposer un doux baiser sur ses lèvres... Le petit comte papillona alors des yeux, éblouis par la lumière de la chambre. Il grommela un petit “bonjour”, avant de se tourner dos à son majordome. Visiblement, la honte était encore présent en lui... Le démon poussa alors un léger soupir et passa une main dans le dos de son maître, le caressant alors.
“Monsieur, vous ne pouvez pas m'en vouloir de ne pas avoir pu empêcher Sir Trancy de vous...piétiner. Après tout, vous n'aviez pas l'air de vouloir lui rendre visite avec moi. Vous vouliez être seul. Par conséquent, vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous même.”
Il ne se passa qu'une seule seconde après que Sebastian eut finit de parler, le jeune Ciel se retournant alors à une vitesse vertigineuse avant de gifler avec violence son majordome.
“POUR QUI TE PRENDS TU, SEBASTIAN ?! JE TE RAPPELLE QUE LE MAÎTRE ICI, C'EST MOI ! CIEL PHANTOMHIVE ! ET PUIS D'ABORD, C'EST QUOI CETTE NOUVELLE MODE DE M'EMBRASSER ?! ET POURQUOI ALOÏS M'A AUSSI EMBRASSÉ ?! JE SUIS LE GRAND CIEL PHANTOMHIVE ! VOUS ÊTES CENSÉS ME RESPECTER ! ALORS FERMES LA ET CONTENTES TOI DE ME SERVIR !” A ces mots, il se leva brusquement de son lit avant de commencer à préparer ses affaires. Sebastian semblait...mécontent. Il suivait son maître du regards, tel un chien enragé prêt à attaquer. Il dit alors avec froideur :
“Vos habits sont déjà dans la salle de bain. Etant donné que Sir Trancy a souillé vos lèvres, je comptais vous nettoyer pour vous purifier.
-Me purifier ?! Non...non mais tu divagues, Sebastian ! Depuis quand un démon PURIFIES t'il sa proie ? Mon âme est souillée, et tu le sais ! C'est d'ailleurs ce qui fait qu'elle est à ton goût ! Alors pourquoi vouloir me purifier ?!”
Le démon, agacé par le comportement du maître, s'avança rapidement vers celui-ci avant de plaquer au mur, lui tenant fermement les poignets. On pouvait lire alors dans son regards, la même avidité qu'il eut la dernière fois, lorsqu'il avait fortement envie de son pauvre maître malade.
“Se...Sebastian ! Que fais tu ?! Lâches moi !”, ordonnait le comte, tentant de se débattre pour faire lâcher prise son majordome. Celui ci ne répondait pas aux ordres, serrant davantage les poignets de son maître.
“Sebastian ! ...tu...tu me fais mal ! Arrêtes je te dis !” Mais le démon n'entendait rien. Il refusait catégoriquement de répondre aux ordres ,..
“SEBASTIAN ! Tu es censé m'obeïr ! N'oublies pas notre contrat !”
Les lèvres du démon se fendirent en un large sourire, et alors, il prit enfin la parole :
“Maître... Vous semblez oublier quelques détails. Un contrat nous lie, certes...Mais je reste un démon, avide et cruel.Jusqu'ici, j'ai joué le parfait majordome, obeïssant... Votre toutou, en quelques sortes. Mais à présent, les rôles vont s'inverser... Vous êtes à moi. Personne d'autres que moi n'a le droit de vous toucher. Le fait que Sir Trancy vous ai embrassé me répugne et me met en rage....! Votre âme m'appartient...votre corps aussi. Et si, par malheur vous donniez votre corps à un autre que moi....alors je vous le ferais payer. Cher. Très cher.”
Surpris par les mots de son majordome, apeuré également, Ciel ne trouva guère la force de répondre à cette menace. Qu'est ce que cela voulait dire ? Pourquoi un tel changement de comportement venant de Sebastian ? ...Il baissa alors les yeux, et Sebastian le lâcha.
“Allez prendre votre bain. Le petit déjeuner vous attendra dans le salon Est.” A ces mots, Sebastian embrassa la joue de Ciel et sortit de la chambre.
Ciel ne bougea pas, et un frisson de dégoût l'envahit lorsque Sebastian lui baisa la joue. C'était la première fois qu'il avait PEUR de se retrouver seul à nouveau avec son majordome. Avec ce qu'il venait de se passer, tout laissait croire qu'il allait être une belle victime. Une boule au ventre fit alors son apparition. Vous savez, ce genre de signe qui apparaît lorsque vous sentez le danger ou le stress. Il tremblait légèrement, regardant ses poignets légèrement rougit pour avoir été serrés un peu trop fort. Il secoua alors la tête, chassant de son esprit la scène qu'il venait de se produire, et partit dans la salle de bain.
Comme convenu, il se nettoya entièrement pour être bien “pur”. Au moment de se rhabiller, il remarqua l'absence de son cache-oeil.
*Zut.....il doit sans aucuns doutes être au manoir des Trancy....! Je l'ai enlevé la bas...et je ne l'ai pas repris... Idiot que je suis !!! * Il se maudit alors intérieurement, avant de s'asseoir sur le rebords de la baignoire. Le problème pouvait paraître simple au premier abords : récupèrer un cache-oeil. Mais il y avait des complications. Ciel ne voulait pas être avec Sebastian, il lui était donc impossible de lui demander d'aller le récupèrer, ou d'aller le récupèrer avec lui. Si Ciel partait seul, et que Sebastian s'en rendait compte...il risquerait d'avoir de gros gros problèmes... *Bon Ciel. Sebastian est ton MAJORDOME. Tu ne dois pas avoir peur de lui... Alors, tu vas aller au manoir des Trancy, tu vas récupèrer ton cache-oeil et ensuite revenir l'air de rien. Sebastian n'en saura rien... *

Il prit rapidement son petit déjeuner, priant pour que Sebastian n'arrive pas dans la pièce. Par chance, celui-ci était trop occupé en cuisine. Ciel put donc partir sans problèmes du manoir. Il courrut aussi vite qu'il le put. Il en était même heureux de partir de son manoir pour retourner voir Aloïs...
Il arriva donc sur le seuil de la porte et toqua. Comme la dernière fois ce fut Claude qui ouvrit. Cependant, il sembla surpris de voir Ciel.
“Bonjour Comte Phantomhive. Que...voulez vous ?
-Je suis ici pour voir le Comte Trancy et récupèrer quelque chose.
-Oh...Entrez donc...”
Il se recula pour laisser passer Ciel et referma la porte.
“Mon Maître devrait arriver d'ici....”, il n'eut pas le temps de finir sa phrase, car le jeune Aloïs arriva dans le hall, un grand sourire aux lèvres.
“Oh... Ciel Phantomhive ! Quel plaisir de te voir ici !.........Claude, tu peux disposer.” Claude s'inclina alors avant de partir, laissant les deux comtes seuls. Ciel se râcla alors la gorge et lança à vive voix :
“Je viens récupèrer mon cache-oeil, Aloïs.”
Le blondinet fit alors une mine surprise, avançant doucement vers Ciel. Un fin sourire se dessinait alors sur ses lèvres. Un sourire malicieux...et pervers.
“Ton cache-oeil, dis tu ? Dis moi Cielu, ne serait ce pas là un vulgaire prétexte pour venir me voir ?” Il commença alors à tourner autour de Ciel, celui-ci commençant alors à être gêné, voir intimidé.
“N-non...ce n'est pas un prétexte....A-alors...rends le moi....!
-Oh...puisque tu insistes.....” Aloïs sortit de sa poche le fameux cache-oeil, et s'amusa à le faire balancer de droite à gauche. Ciel avança pour tenter de le prendre, mais le Comte Trancy fit exprès de le lâche à cet instant. Ciel se pencha donc pour le ramasser, et Aloïs en profita pour se placer derrière lui, et coller son bassin aux petites fesses du comte Phantomhive. Ciel devint alors très pâle, puis rougis violemment, n'osant plus bouger, son cache-oeil en main. Alois, amusé de la situation, posa ses mains sur les hanches de sa proie, commençant à effectuer des mouvements de bassins peu...catholiques.
“A...Aloïs ! Arrêtes ton.... petit jeu.......TOUT DE SUITE !”
Restant dans sa position suggestive, Aloïs se pencha pour murmurer à l'oreille de Ciel :
“Allez....joues avec moi... Ce sera bien mieux qu'avec ton majordome...”


C'est précisément à cet instant, que Ciel basculera de la “Pureté” à la “Souillure”. Oubliant toutes manières de Comte, il décidera de se laisser tenter aux plaisirs charnels et il se pourrait bien que l'Amour entre dans son coeur.
Ce changement soudain aura bien entendu un mauvais effet sur Sebastian....




[...]

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Histoire d'un Ange, qui passera de Pureté à Souillure, d'Amour à Haine, de Bonheur à Souffrance...
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